Denis Rodier est né en 1946 à Dreux (France).
Il commence son parcours artistique en étudiant à l’École des Beaux-arts de Rouen, où il est élève (de 1965 à1970) au sein de l’atelier de René Leleu, Prix de Rome 1939. Après le diplôme de sculpture, il devient directeur artistique puis designer et vit ses jeunes années à Paris dans l’ébullition du quartier latin, du milieu artistique et des Galeries d’art. Il rejoint alors la société Hollenstein où on lui confie très rapidement la responsabilité des clients clés tels que, Emanuel Ungaro, Martini Rossi, etc. avec lesquels il entretiendra durablement des relations privilégiées. Par ailleurs, amateur de sports mécanique il participe avec son frère à des compétitions moto et plus tard à la construction automobile. Mais, passionné par le dessin et surtout le volume, il s’y consacre exclusivement et installe son atelier en 1997.
D’entrée son travail s’oriente vers les commandes privées et publiques de portrait, notamment la statue de Victor Hugo à Cherisy. Epris de morphologie, il reprend (de 1997 à 2003) les cours de J.F. Debord figure emblématique à l’Ecole des Beaux-arts de Paris, puis transmet à son tour son expérience et enseignera pendant quelques années cette matière qu’il affectionne particulièrement ainsi que le croquis de nu et le dessin. Esthète et romantique, son expérience lui permet d’aborder tous les grands thèmes de la sculpture, les portraits, la statuaire, les sujets animaliers et les compositions décoratives. Depuis 2000, il vit entre Paris et le Sud de la France et expose régulièrement aux Salons de la Société des Artistes Français et de la Société Nationale des Beaux-arts ainsi que dans de nombreuses expositions collectives régionales et nationales. Avec quelques incursions au Maroc et des voyages en Asie. Plus que jamais, il demeure très attaché à la culture artistique classique, et aux artistes qui ont peuplé sa jeunesse, Rembrandt, Carpeaux, Houdon, Rodin, et qui ont toujours motivé chez lui une certaine idée de l’exigence esthétique.
En 2006, mon ami et photographe Georges Tourdjman m’avait proposé de me joindre à lui pour exposer au musée de l’Erotisme des œuvres inspirées exclusivement par le sexe féminin, c’est ainsi que naquirent Les Cubes.
Récemment disparu, je tiens à lui rendre hommage.
Membre de la Fondation Taylor.
Membre de l’ADAGP.
Drouot Cotation 2002.
Photo : Georges Tourdjman.